"Bébé m'empêche de dormir, je n'en peux plus!"
C'est une phrase que j'entends souvent sortir de la bouche des parents d'enfant en bas-âge que j'accompagne.
Ces parents se sentent impuissants, persuadés de devoir vivre avec leur fatigue extrême jusqu'à ce que bébé grandisse, et pourtant, quand on creuse bien...
Tu as un enfant en bas-âge et tu es fatigué(e)?
Tu n'es pas la/le seul(e)!
Quelques témoignages:
"Je suis dans mon lit pendant 8 heures par nuit, mais (...) je suis fatiguée."
"Depuis mon premier enfant, j'ai une sorte de traumatisme du manque de sommeil"
"J'ai peur de l‘impact de la fatigue sur ma famille"
"J'ai beau être fatiguée, plutôt que de dormir, je travaille, je m'occupe de la maison/la famille, ou j'essaie de me détendre... devant un écran"
"Je me remets souvent au principe - je dormirai quand je serai morte- ."
"Je voudrais manger plus tôt et me coucher plus tôt mais ça veut dire accepter de ne plus voir mon chéri"
Le sommeil des parents:
Quand ton enfant est en bas-âge, il peut se réveiller une à plusieurs fois par nuit et cela peut vite devenir invivable pour toi: fatigue, irritabilité, troubles de la concentration, et j'en passe.
Le fait que nos enfants se réveillent la nuit est inévitable, même quand "tout" va bien pour eux: nos enfant grandissent et c'est douloureux, les bébés ont besoin d'être nourris la nuit jusqu'à un certain âge, des coliques peuvent donner un besoin d'être rassurés, etc, etc.
C'est donc une chose qui est hors de nos mains....
... MAIS...
... Beaucoup de parents concèdent que les réveils dus à bébé ne sont pas les seules raisons de leur profond manque de sommeil.
Parmi les choses qui impactent le sommeil, voici quelques exemples donnés par des parents que j'ai accompagnés:
une grande charge mentale, qui empêche de s'endormir
un couché tardif afin de répondre à d'autres besoins (terminer certaines taches, passer du temps en couple, se détendre)
un rythme et style de vie inadapté à un bon sommeil
etc
Bien souvent, ces exemples s'accumulent et parfois même s'ajoutent à d'autres phénomènes:
les difficultés à demander de l'aide
le syndrome du parent parfait
Si tu te reconnais dans ce que je décris, j'ai un secret à te confier:
Finalement, tu as du pouvoir sur ton sommeil, et ce n'est qu'une question de choix!
Cela peut paraître plus difficile à dire qu'à faire...
... C'est vrai!
Ce n'est pas facile ni confortable, mais c'est possible et c'est à toi de choisir où tu veux mettre tes priorités aujourd'hui.
La réalité, c'est que probablement jusqu'à présent tu as mis inconsciemment ta priorité sur un autre besoin (celui de se détendre, celui d'avoir une maison rangée, celui d'avoir des échanges avec ta/ton partenaire, etc), et peut-être même que, comme beaucoup d'autres parents que j'ai rencontrés, tu as été parasité(e) par de fausses croyances (comme une maman qui croyait que si elle se couchait tôt elle ne verrai plus son mari), car nos cerveaux font souvent des raccourcis.
Rassure-toi, c'est tout a fait normal, cela nous arrive à tous. Si tu as fait comme ça jusqu'à présent (consciemment ou non), c'est que tu y voyait des bénéfices.
Maintenant, la question que tu dois te poser, c'est: est-ce que ces bénéfices sont plus importants que ceux que je gagnerais à changer mes habitudes et à mettre mon sommeil en priorité?
Toi seul(e) peut et doit répondre à cette question!
Ne plus subir sa situation
Tout ce que je te souhaite, c'est de ne plus subir ta situation.
Selon moi, il n'y a rien de pire que de se croire victime de sa situation et de la subir malgré l'insatisfaction. Dans la vie, les occasions où nous n'avons aucun choix est très rare, si ce n'est inexistante. Si la situation est telle qu'elle est, c'est qu'une partie de nous a décidé de l'accepter, pour une raison ou pour une autre.
Sachant cela, nous avons deux choix pour un plus grand épanouissement:
- accepter pleinement, donc assumer notre choix: à ce moment là, la situation n'est plus subie et est beaucoup plus facile à vivre.
- refuser et donc changer d'avis, faire un nouveau choix: à ce moment là, nous effectuons les changements nécessaires pour un plus grand épanouissement.
En conclusion
Oui, nos bébés nous mènent la vie dure, en nous réveillant sans cesse. Seulement, c'est plus facile de remettre la faute sur eux et en vouloir à la terre entière pour sa propre fatigue (mon bébé dort mal, mon chéri n'aide pas, mon supérieur me met la pression, etc, etc), que d'assumer notre part de responsabilité et de prendre la situation en mains.
Finalement, il serait intéressant de se poser pour y réfléchir avec honnêteté et se demander:
Est-ce que je fais vraiment tout ce qu'il faut pour avoir un sommeil en grande qualité et quantité?
À quel point est-ce important pour moi que mon sommeil soit meilleur?
Quels sont les choix que je voudrais renouveler aujourd'hui et ceux que je voudrais changer?
Ai-je toutes les ressources pour cela?
Bien souvent, on a inconsciemment décidé de mettre notre sommeil de côté et il vaut mieux pour notre santé mentale d'assumer notre choix, ou pour notre santé physique et mentale, de changer notre choix.
Chaleureusement,
Gwendo,
pour Mamans et Papas vont mieux
Mamans et Papas vont mieux vient en aide aux mamans d'enfants en bas-âges:
Si tu as décidé de remettre ton sommeil en priorité, mais que:
tu ne sais pas trop quoi mettre en place
tu n'arrives pas à changer tes habitudes
tu es bloquée par des peurs
Le café Manque de sommeil est fait pour toi!
Tu veux savoir ce qu'est ce service? cliques ici
Le café le plus apprécié est l' Expresso!
Dans cet atelier, on se concentre vraiment sur ce qui est en ton pouvoir pour que la situation s'arrange. La formation te permet d’asseoir ta décision avec encore plus de ferveur, de gagner en clareté sur tes possibilités, d'avoir plus d'idées de solutions. Lors du coaching, on dégomme les émotions qui te paralysent et on se concentre sur un plan d'action, pour passer au concret!
Effet garantis!
Tu peux t'y inscrire à tout moment, alors n'hésites pas.
Comments